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L’histoire de l’école !

Qui a inventé l'école ?

Qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer l’école ?

C’est ce sacré Charlemagne !
Les petits Mômes ont sûrement déjà entendu cette chanson, mais savent-ils vraiment qui a inventé l’école ?

Salle de classe des année 60

Alors, est-ce vraiment Charlemagne qui a inventé l’école ? Et bien oui et non ! Disons plutôt qu’il a contribuer à créer l’école que nous connaissons aujourd’hui.

Car déjà au temps des Gaulois, les druides apprenaient aux enfants la manière de cultiver les plantes, les histoires sacrées, les chants, les poésies. L’enseignement se faisait essentiellement par oral, pas de stylo, ni de cahier et les élèves n’étaient pas en classe comme aujourd’hui, mais dans la nature. La véritable école buissonnière en somme !

Les Romains, quant à eux, instruisaient les enfants le matin sur la place publique. Ils apprenaient le grec et le latin et apprenaient à faire de beaux discours.
Au Moyen-Age, ce sont les religieux qui enseignent aux élèves. Avec les prêtres, les abbés et les moines, les enfants apprennent à lire grâce à des textes sacrés, sans connaître l’alphabet.

Mais malheureusement, cette école n’était réservée qu’aux privilégiés, c’est à dire, aux enfants dont les parents avaient un très bon niveau social.

Puis arrive Charlemagne !

Et figurez-vous que Charlemagne, ne savait lui-même ni lire ni écrire ! Il en était très honteux ! C’est d’ailleurs ce qui va le motiver à créer une école, dans son propre palais. Il demande aux meilleurs intellectuels de son temps de venir partager, transmettre leurs savoirs aux plus jeunes. Charlemagne décide également de créer des écoles dans les monastères, pour que tous les enfants puissent apprendre à lire, écrire et compter.

Chanson
de Charlemagne

L'école de la République

C’est avec Jules Ferry en 1881 que l’école que l’on connaît aujourd’hui, débute vraiment. Il fait voter une loi pour rendre l’école obligatoire pour les filles comme les garçons, gratuite, et laïque, c’est-à-dire qu’elle ne dépend plus de l’église et qu’on n’y enseigne plus la religion. Il souhaitait par dessus tout que tous les enfants aient la même chance, qu’ils soient tous assis sur le mêmes bancs, pour construire la république du futur ! Bref, un grand homme et c’est sans doute pour cela qu’il y a beaucoup d’écoles qui portent son nom.

Les jeux à la récréation

Dans la cour de récréation, les enfants ne jouaient pas aux mêmes jeux qu’aujourd’hui,
c’était selon leurs envies, leur sexe et l’époque : saute-mouton, bilboquet, osselets, à la balle, à l’élastique, aux billes… Ont été longtemps les occupations préférés des enfants.

Le bonnet d'âne...

Les mauvais élèves se voyaient infliger par leur professeur des punitions sévères : bonnet d’âne, règle en fer sur les doigts...

Côté punissions, le maître pouvait obliger un élève à rester au coin près d’une demi-heure. Il attribuait des « bonnets d’âne » en guise d’humiliation, et pouvait même enfermer un élève dans un placard,  l’obliger à faire le tour de la cour de récréation, à copier 100 à 200 lignes, le gifler sur la joue et lui donner des coups de pieds…

Aujourd’hui, c’est vrai qu’il semble que l’enfant soit plus respecté et valorisé par les professeurs. Il est écouté et il est interdit de le violenter ou de le toucher.


Sans rentrer dans l’extrême et la violence, faut-il tout lui céder et ne plus lui donner de repère et l’éduquer ?…. A méditer !

Les écoles d’aujourd’hui sont mixtes. Les classes sont claires et bien décorées par les travaux manuels des élèves.
Les tables ont remplacé les pupitres en bois. Il y a aussi des tableaux blancs. Les enfants
portent des vêtements différents ; ils ne sont plus obligés de porter une blouse. et ils utilisent de nouveaux objets plus perfectionnés : des stylos, des calculettes,
des feutres, des ardoises blanches, des sacs à dos, à roulettes…

Vers 1950, l’école n’était pas comme aujourd’hui. Il y avait école le lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi,toute la journée. Le dimanche et le jeudi, les enfants restaient à la maison. Il n’y avait pas d’école maternelle. Les élèves s’habillaient avec une blouse et un béret.
Quand ils n’étaient pas sages, ils avaient soit des coups de règle sur les doigts, soit ils portaient le bonnet d’âne.
Ils écrivaient plus souvent sur les ardoises, donc il fallait retenir tout ce que le maître disait. Ils écrivaient aussi parfois sur leurs cahiers. Il n’y avait pas de photocopieuse ni d’ordinateur. Il y avait juste cahiers, ardoises, plumes, tableau noir et livres.

Nul ne doute de la dégradation remarquable de l’école et nul ne s’oppose au fait que l’école d’aujourd’hui n’est pas la même que celle d’hier. Le fossé ne cesse de s’agrandir !

De grands noms mais de grands cancres

Honoré de Balzac, André Malraux, Jean Cocteau… Autant d’hommes brillants qui, dans leur jeunesse, ont été des élèves médiocres. Mais le titre de roi des cancres, c’est Louis de Bourbon, futur Louis XIV, qui le mérite. L’abbé de Péréfixe de Beaumont était chargé de lui enseigner les matières classiques, mais le futur monarque l’envoyait balader et ne voulait pas suivre son enseignement.

PROCHAINEMENT LA SUITE DE L’histoire de l’école

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