Les vertus du plantain

Les vertus du plantain

Par voie interne, on dit que le plantain est un excellent purificateur du sang, des poumons et de l’estomac. Il soignerait l’hémophilie, la diarrhée, la dysenterie, les retards dans le développement chez l’enfant, la tuberculose, les bronchites chroniques, la pharyngite, la laryngite, les néphrites. Les graines ont été employées avec succès dans les hémorragies utérines et celles du poumon.

De leur côté, les Chinois emploient ces dernières pour leurs propriétés diurétiques et éliminatrices de l’urée, de l’acide urique et des chlorures – les déchets de l’organisme, quoi! En outre, parce que les graines sont tellement nombreuses, ils les considéraient comme un symbole de fertilité et croyaient que leur cueillette favorisait les grossesses. On dit aussi qu’ils s’en servaient, avec de la graine de lin, pour soigner la baisse du pouvoir sexuel chez l’homme. Mais bon, on le sait, les Chinois ont à peu près tout utilisé à cet effet.

Dans le langage des fleurs, le muguet est un porte-bonheur depuis le Moyen-Age, tout simplement parce qu’il symbolise le retour du printemps et annonce le printemps.

La tradition remonte au temps des rites païens des Gaulois, qui avait pour but de marquer chaque saison qui arrivait. La fête de Beltaine, est la fête du changement du rythme de vie, qui se déroulait dans la nuit du 30 avril au 1er Mai, était créée pour marquait l’arrivée du Printemps.

Dans la tradition, la saison du printemps était vue comme un renouveau, une saison qui s’ouvre, éclose comme des fleurs, où il fallait se protéger aussi des mauvais esprits… et pour cela, chaque personnes devaient porter une fleur à sa boutonnière, le plus souvent : le muguet, qui permettait de conjurer le sort.

Avec le temps, la tradition ce serait perdu, et elle serait réapparut, à la fin des années 1800, suite à la première représentation du chansonnier Félix Mayol, qui aurait reçu de la part de son amie parisienne Jenny Cook, un brin de muguet, qu’il aurait mis sur sa veste. Juste après, il aurait eu beaucoup de succès, et c’est cela qui aurait relancer la coutûme.

Le plantain au naturel

Étymologiquement plantain vient du latin planta : plante des pieds (voûte plantaire). Leur nom faisant soit référence à la forme des feuilles de certains plantains, mais l’on pourrait aussi penser, que ce nom serait dû à leur façon de pousser, sur les chemins souvent empruntés, se trouvant sous la plante des pieds.

Et ça se mange ?

On mange les jeunes feuilles crues, ajoutées aux salades. Leur goût rappelle vaguement celui de champignons auxquels on aurait ajouté une pointe d’oseille. Plus coriaces en vieillissant, elles sont meilleures cuites à la manière des épinards. On a également mangé les graines, réduites en farine et ajoutées à la pâte à pain ou à la soupe. À noter qu’elles constituent un excellent aliment pour les oiseaux en cage, et, on peut le supposer, pour nos oiseaux indigènes. Cueillez-en et mettez-les dans la mangeoire l’hiver prochain.

En plus de nous fournir certaines vitamines, le plantain nourrit les chenilles de papillons, les oiseaux (on connaît leur rôle d’auxiliaires au jardin) et les lapins. Il serait donc dommage de vouloir absolument s’en débarrasser si en trouvez dans votre jardin.

Vous l’aurez compris, le plantain fait partie des plantes médicinales les plus utiles que vous pouvez trouver. Ultime argument : vous pourrez facilement en trouver dans en campagne, dans les prés, sur le bord des routes et les terres d’un jardinier qui utilise du bio. La présence de ces plantes au feuilles épaisses est synonyme d’un sol sain !

Le plantain est une herbe (plantaginacée) très commune de nos prairies et de nos chemins. La tige porte un épi serré de petites fleurs.

Il existe différentes sortes de plantains, mais les plus courants sont : le plantain lancéolé, le plantain majeur et le plantain moyen. Les trois sont comestibles et ont également des vertus médicinales.